Tout d’abord, grâce à la magie des fuseaux horaires, nous remontons dans le temps. Nous avons décollé d’Australie vers midi le 20 mai et, oh surprise, nous arrivons à Santiago le 20 mai vers 11h du matin ! Inutile de vous dire que la journée fut longue, voire très longue…
Arrivés à Santiago complètement décalés, nous attaquons directement par quelques mots d’espagnol afin de trouver le bon bus pour Valparaiso. Nous avons tenté d’apprendre la langue par nous même durant les derniers mois mais autant lire l’espagnol se fait relativement bien, autant s’exprimer et comprendre ce qu’on nous dit est loin d’être aisé (enfin toujours plus facile que le japonais…). Enfin dès l’arrêt de bus nous nous retrouvons face à un couple anglais avec lesquels nous étions dans la Baie d’Along au Vietnam (qu’est ce que le monde est petit !) et eux aussi arborent fièrement leur petit guide espagnol-anglais…
Valparaiso est une jolie ville côtière, classée au patrimoine mondiale de l’humanité. C’est aussi LA ville d’Amérique du Sud où il faut passer le nouvel an, comme l’on fait Jean-Sébastien et Chloé.
Valparaiso est l’endroit parfait où se remettre du décalage horaire tout en déambulant dans les quartier historique aux maisons colorées, aux murs tagés (plus ou moins joliment) et aux ascenseurs/funiculaire d’époque, très authentiques.
Notre deuxième jour dans la ville est une fête nationale commémorant une bataille navale. Presque tous les magasins sont fermés mais nous regardons attentivement un petit bout de défilé militaire avant de faire le traditionnel tour en bateau dans la baie.
Et pour finir notre visite de la ville, nous visitons la maison du poète Pablo Neruda, qui offre une vue splendide sur la ville.
Notre courte étape au Chili se poursuit ensuite par deux jours à Santiago. Et là nous sommes bluffés par la ville aux allures très européennes et au métro très parisien (même rames, même bruit… : un petit retour à la maison pour Jean-Marc).
Afin d’en apprendre un peu plus sur la ville nous participons un “Free Tour”, une visite guidée gratuite (mais où un pourboire est très apprécié) de la ville par Felipe, un chilien de Santiago : rien de tel pour en apprendre plus sur la construction de la ville par les espagnols, sur la vie sous la dictature de Pinochet, sur l’économie chilienne (dominée par l’exportation de cuivre) plutôt bien portante…. tout ça saupoudrée de quelques anecdotes sur la vie locale (“café con piernas” ou café avec jambes où des hommes d’affaire viennent discuter avec des jeunes femmes…) et d’une pause “pisco sour” (pisco, citron, sucre, blanc d’oeuf).
Notre seconde journée dans la ville commence par un échec. Nous souhaitons visiter le vignoble “Cousino Macul” situé à 2-3km seulement d’une station de métro pour poursuivre notre exploration des vins du nouveau monde. Nous partons donc après une (trop) rapide recherche du chemin le plus court sur Google Maps. Malheureusement arrivés à l’endroit recherché sur internet nous sommes à 7km de la destination Nous décidons donc de remettre notre visite à l’après midi mais elle ne sera pas plus fructueuse car nous arrivons à la fin des tours ; du coup nous repartons bredouilles après quelques photos, mais sans aucune bouteille de vin !!
Heureusement entre temps nous avions eu le temps de monter par un funiculaire au parc métropolitain de Santiago qui offre une vue magnifique sur la ville et une colline dédiée à la Sainte Vierge.
Enfin pour nous consoler de notre échec viticole, nous goûtons au fameux cocktail local : le terremoto et sa replica (le tremblement de terre et sa réplique) qui nous font effectivement trembler les jambes !! En voici la composition : glace d’ananas et vin sucré fermenté.
DeFred:
AH la piojera….les terremotos…las replicas…et las consequencias….que de souvenir !!!!!
DeMarie:
Yep! Enfin, après quelques terremotos, les souvenirs sont un peu flous !
DeJean-Marc:
Yep! Enfin, après quelques terremotos, les souvenirs sont un peu flous !
DeCéline:
Coucou les amoureux….
Eh ben elle fait effet cette boisson !!!
Profitez en bien…
Que envidias me dais !!
Un beso
DeMarie:
Je suis sûre que tu adorerais le Chili ou au moins Santiago!