Hiroshima – Miyajima – Osaka
C’est avec beaucoup d’excitation que nous avons quitté Bali pour le Japon, et c’est avec beaucoup de fatigue et très peu de sommeil que nous sommes arrivés à l’aéroport d’Osaka (en raison de notre 2ème vol partant de Hong Kong à 2h du matin).
Pour notre séjour au Japon nous avons opté pour une carte “trains illimités” pendant deux semaines. Nous récupérons donc notre carte magique et c’est parti pour un premier Sinkansen (le TGV local) pour Hiroshima. C’est impressionnant les trains japonais : les sièges s’y tournent pour que tout le monde soit dans le sens de la marche et il y a plein d’espace pour les jambes.
Nous arrivons avant le déjeuner à Hiroshima, juste le temps de poser nos bagages et nous tentons une première spécialité locale le tsukemen, une sorte de soupe de nouilles déstructurée où les nouilles et le bouillion sont servis à part. Nous tentons de bredouiller nos premiers mots en japonais (appris studieusement pendant trois trimestres quand même mais il y a deux ans !) mais nous nous retrouvons rapidement à chercher dans notre guide de conversation comment dire “je ne comprends pas” à notre jeune cuisinère-serveuse qui essaye de nous poser une question. Autant dire que nous avons un peu entendu plusieurs anges passer (ou plusieurs corbeaux croisser, comme on dirait plûtôt ici) et que la conversation a tourné un peu court.
Ensuite nous entamons la visite du mémorial de la bombe atomique d’Hiroshima et de son parc qui sont des lieux autant chargés d’histoire que chargés en émotion.
Pour nous changer les idées, après cette confrontation à l’une des plus sombres pages de l’histoire du XXième sciècle, nous nous dirigeons vers le château d’Hiroshima reconstruit à l’identique après le bombardement.
Finalement après cette longue journée, nous trouvons encore de l’énergie pour aller manger chez Tanpopo, un restaurant d’okonomiyaki à la mode d’Hiroshima (une sorte de crêpe au chou et à l’oeuf) recommandé par notre hôtel. Ce petit trou dans le mur est tenu par un couple adorable de japonais dans leur soixantaine et ne parlant pas un mot d’anglais. Nous optons donc pour la spécialité de l’établissement pour nous simplifier la tâche.
Nous bredouillons de nouveau quelques mots de japonais et nous réussirons avec un peu plus de succès qu’au déjeuner ! Ça reste quand même très frustrant de connaître si peu de mots que la moindre phrase très simple est difficile à formuler. Nous indiquons même où se trouve Flocourt sur une carte du monde!
Un nouveau jour se lève et nous devons partir aussi tôt que raisonnable, car la marée n’attend pas : notre destination pour la journée est la petite île de Miyajima, qui est le pendant japonais du mont St Michel (avec lequel elle est jumelée). En quelques mots il s’agit de quelques temples classés au patrimoine mondial de l’humanité, des forêts, des daims, des boutiques pour touristes le tout en sur-abondance !
Nous avons à peine le temps de nous remettre de nos 15 km de marche de la veille que nous devons déjà repartir par un nouveau sinkansen pour notre prochaine etape : Osaka ! Nous sommes très agreablement surpris par notre hôtel, qui est un hôtel “rétro” qui nous transporte dans le Japon des années 60, nous avons l’impression d’être dans le village Olympique des jeux de 1964 !
Pour notre premier contact avec la ville, nous tentons de déjeuner dans le parc du château d’Osaka, très fleuri de cerisiers en cette periode de l’année. Malheureusement c’est un semi echec : nous déjeunons, mais il fait froid, il bruine et les fleurs des cerisiers tombent à la vitesse grand-V, malgré tout la vue sur Osaka vaut le detour.
Du coup nous tentons une balade dans sur l’île de Nakao-Shima, qui a des petits airs de Chicago en cette fin d’après-midi.
Puis nous allons voir les illuminations des magasins sur le pont d’Ebisu-bashi et la galerie marchande de Shinsaibashi-suji.
Nous achevons cette journee par un petit tour dans le quartir d’Amerika-mura où les jeunes d’Osaka viennent vivre le rêve américain, à coup de musique hip hop et de tenues incroyables. Ce quartier est aussi connu pour ses restaurants bon marchés, ce qui nous arrange bien, vu le prix de la vie au Japon (qui n’a rien à envier à la France)